bonjour et bienvenue

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jean alexi moncorge

Jean Gabin (Jean Moncorgé)                   
1904 -1976
Acteur, Interprète
Reprenant le nom de scène de son père, Jean Gabin débute aux Folies-Bergère. En
1928, il auditionne au Moulin Rouge devant Jacques-Charles qui prépare une tournée
en Amérique du Sud. Comme beaucoup de jeunes premiers, dont Henri Garat, qui
débute à la même époque que lui, il cherche à ressembler à Maurice Chevalier, la star
du music-hall. C'est finalement Mistinguett qui décide de l'embaucher pour jouer dans la
revue qu'elle prépare : Paris qui tourne, de Jacques-Charles et Earl Leslie. La Miss,
âgée de 55 ans est alors en pleine gloire et règne sur le monde des revues parisiennes.
A ses côtés, Jean Gabin chante « La Java de Doudoune », joue la comédie, et met peu
à peu au point son personnage de mauvais garçon. Après le départ de Mistinguett pour
le Casino de Paris, Gabin joue dans une autre revue : Allô, ici Paris, avec Georgius et
Elsie Janis. En 1954, il se souviendra de ses débuts au music-hall, lorsqu'il tournera le
célèbre film de Jean Renoir, French-cancan, dans lequel Edith Piaf incarne Eugénie
Buffet. Parallèlement au music-hall, il commence la carrière cinématographique qui le
rendra célèbre. En 1931, il tourne Coeur des Lilas d'Anatole Litvak dans lequel il
interprète « La Môme caoutchouc » et « Dans la rue » avec Fréhel. En 1934, il tourne
Zouzou, avec Joséphine Baker et chante « Viens Fifine », sur une musique de Vincent
Scotto et Georges Van Parys. Mais sa chanson la plus connue reste « Quand on
s'promène au bord de l'eau », sur une musique de Maurice Yvain, qui fleure bon le
Front Populaire, et qu'il interprète dans La Belle équipe de Julien Duvivier en 1936. Sa
carrière est lancée, et Gabin enchaîne les films : La Bandera, Les Bas-fonds, Quai des
brumes, La Bête humaine, et bien d'autres. Il devient une star du cinéma, et ne
reviendra pas à la musique, sauf à de rares occasions. A la demande de Léo Ferré, il
participe en 1951, avec d'autres artistes comme les Frères Jacques à son oratorio, De
Sac et de cordes. En 1974, il interprète « Maintenant je sais », un long monologue écrit
par Jean-Loup Dabadie, dans lequel il fait le bilan de sa vie.

Itinéraire d'un héros tragique
Remarqué en 1928 par Mistinguett, il est engagé au music-hall du Moulin-Rouge. Il apparaît dans une opérette aux Bouffes-Parisiens où il chante et danse avec Mistinguett La Java de Doudoune. Ses autres partenaires sont Dranem, Lucien Baroux et le clown Dandy. Avec ce dernier, Jean paraît pour la première fois à la télévision dans deux sketches muets. Mais c'est avec le cinéma « parlant » qu'il va s'affirmer dans des rôles de bons ou de mauvais garçons : Paris Béguin en 1931. Jean Gabin se tourne progressivement vers un personnage plus rude, de « grognon » au grand cœur, dans la lignée de personnages comme Georges Brancoft ou Spencer Tracy. Il a l'opportunité de travailler avec l'un des meilleurs cinéastes de l'époque : Jean Renoir. Légionnaire, truand, officier, ouvrier, Jean Gabin représente selon André Bazin « le héros tragique par excellence du cinéma français d'avant-guerre
Le point de départ d'une seconde carrière avec les rôles de « Pacha »
Sa carrière prestigieuse va être bouleversée par la seconde guerre mondiale. Après son triomphe dans la Grande Illusion et La Bête Humaine en 1938, Jean Gabin est sollicité par la Fox et partira tourner huit mois, début 1941 pour la célèbre compagnie américaine. Puis, il intègre les Forces Navales Françaises libres, en avril 1943. Jean Gabin est de retour à Paris en 1946 mais ne retrouve pas un rôle à sa mesure. Il renonce à tourner le film, Les Portes de la nuit que Jacques Prévert et Marcel Carné ont conçu pour lui. Après avoir connu, sa « traversée du désert », Jean Gabin retrouve la faveur du public en jouant le truand embourgeoisé de Touchez pas au Grisbi. Inspiré par Michel Audiard, il se découvre de nouveaux rôles, de « flics », de « présidents », de « pachas », voire de « vieux de la veille ». L'un de ses plus gros succès des années soixante sera incontestablement Mélodie en sous-sol où il tient le rôle principal aux côtés d'Alain Delon. En 1962, à la veille du tournage de l'Age Ingrat, il fonde avec Fernandel la société « Gafer » (« Ga » de Gabin, « Fer » de Fernandel ») qui produit ou coproduit certains de leurs films : Le Chat, Le Tueur, L'Affaire Dominici. Jean Gabin passera ses dernières années dans sa ferme et son haras de Normandie. Un dernier film, L'année Sainte 1976, clôt sa carrière avant qu'il s'éteigne au mois de novembre 1976.

un petit extrait sonore incontournable  ici                       la



18/02/2006
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